Enfin mĂȘme quand il se proclame athĂ©e par l'intermé­diaire de l'État, c'est-Ă -dire quand il proclame l'État athĂ©e, l'homme demeure toujours limitĂ© au point de vue religieux, prĂ©cisĂ©ment parce qu'il ne se reconnaĂźt tel que par un dĂ©tour, au moyen d'un intermĂ©diaire. La religion est donc la reconnaissance de l'homme par un dĂ©tour et un intermĂ©diaire. L'État est l'intermĂ©diaire Lhomme ne peut se passer de philosophie. Aussi est‑elle prĂ©sente, partout et toujours, sous une forme publique, dans les proverbes traditionnels, dans les formules de la sagesse courante, dans les opinions admises, comme par exemple dans le langage des encyclopĂ©distes, dans les conceptions politiques, et surtout, dĂšs le dĂ©but de l’histoire, dans les mythes. Linvention critique de la religion chez Kant : la thĂ©ologie rationnelle. Kant n’est pas un thĂ©ologien, mais la religion affleure dans toute son Ɠuvre philosophique, des ProlĂ©gomĂšnes au Projet de Paix, mais Kant n’en traite directement que dans la Religion dans les limites de la Raison.. Avant de parler de ce dernier ouvrage, il faut nĂ©anmoins se rappeler les acquis de la Critique de Le dĂ©sir Citations sur l'homme peut il se passer de religion? : Si je devais dĂ©finir la religion, je dirais que c'est un bandage que l'homme a inventĂ© pour protĂ©ger l'Ăąme blessĂ©e par les RĂ©digĂ©par la rĂ©daction le 27 mai 2022 dans Religion. Retrouvez Le Club des Hommes en Noir pour sa troisiĂšme saison. Cette Ă©mission fondĂ©e en 2012, sur une radio bien connue, par Philippe Maxence, a un concept simple : l'actualitĂ© de l'Église dĂ©cryptĂ©e par des prĂȘtres et un laĂŻc. Les abbĂ©s Celier et Guelfucci avec Jean-Pierre Maugendre sont les invitĂ©s de Vay Tiền Nhanh Ggads. 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. 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Ce sont les Modernes, Ă  partir de Kierkegaard, puis Heidegger et Sartre, qui ont fait de la libertĂ© une rĂ©flexion centrale de la philosophie, comme en tĂ©moignent les citations cĂ©lĂšbres sur la libertĂ©. Introduction La question principale est celle de la dĂ©finition et de la preuve de la libertĂ©., justifiant le “sentiment vif et interne” Descartes que nous avons d'ĂȘtre libre et qui se trouve en tout homme. Pour dĂ©finir la libertĂ©, il suffit d'en donner une description adĂ©quate – Au niveau biologique, la libertĂ© s'identifie avec un organisme en bonne santĂ©. Le malade, au contraire, se sent prisonnier de son propre corps – Au niveau plus Ă©levĂ©, la libertĂ© s'identifie avec la spontanĂ©itĂ© des tendances. L'homme est libre quand il peut rĂ©aliser ses dĂ©sirs Epicure. Mais certaines tendances sont nĂ©fastes et nous luttons naturellement contre elles. La spontanĂ©itĂ© ne peut donc consister Ă  oĂ©bir Ă  ses passions. – Au niveau de la conscience, la libertĂ© se dĂ©finit par la possibilitĂ© de choisir. Pour qu'il y ait choix, il faut plusieurs motifs, plusieurs possibilitĂ©s d'action. Le choix peut ĂȘtre impossible lorsque tous les motifs valent Ăąne de buridan. Dans ce cas, l'action relĂšve de la libertĂ© d'indiffĂ©rence. – Au sens le plus plein, la libertĂ© est une rĂ©alisation volontaire, justifiĂ©e par le plus grand nombre de motifs. Car notre action est alors non seulement l'expression d'un choix personnel, mais d'un choix capable de se justifier rationnellement aux yeux de tous. AprĂšs Platon et Spinoza, Kant a donnĂ© toute son ampleur au rationalisme de la libertĂ© l'action est libre lorsque la conscience se dĂ©termine “contre” les dĂ©sirs sensibles, en fonction d'un principe rationnel. – La libertĂ© n'est au fond pas dans ce qu'on fait, mais dans la maniĂšre dont on le fait. La libertĂ© est une attitude, celle de l'homme qui se reconnaĂźt dans sa vie, qui approuve l'histoire du monde et des Ă©vĂšnements. C'est pourquoi la libertĂ© consiste souvent Ă  “changer ses dĂ©sirs plutĂŽt que l'ordre du monde” Descartes. C'est Ă  une telle conception celle des stoĂŻciens que les modernes Sartre, Kierkegaard sont revenus ; l'homme devient libre lorsqu'il substitue une attitude active Ă  une situation subie, lorsqu'il prend parti Ă  l'Ă©gard des Ă©vĂšnements de son temps bref la libertĂ© se prouve en se rĂ©alisant, lorsque l'homme rĂ©alise son destin en oeuvrant au lieu de le subir. Cours sur la libertĂ© Quand on se suffit Ă  soi-mĂȘme, on arrive Ă  possĂ©der le bien inestimable qu’est la libertĂ© » Epicure Face Ă  la libertĂ© s’oppose l’idĂ©e de destin, de dĂ©terminisme, de fatalitĂ© fatum comme synonyme d’un enchainement inexorable entre les causes et les effets et dont on ne pourrait s’extraire. L’illustration de ce fatum ƒdipe qui n’échappe pas Ă  l’oracle de Delphes il tua effectivement son pĂšre et Ă©pousa sa mĂšre. A l’origine, abandonnĂ© par ses parents biologiques afin de l’écarter du terrible prĂ©sage, ƒdipe est Ă©levĂ© par des parents adoptifs. Adulte, il part, se querelle avec un homme et le tue il ignore qu’il vient de tuer son pĂšre biologique. Puis ƒdipe donnera la bonne rĂ©ponse au sphinx, sera reçu triomphalement dans la ville qu’il vient de libĂ©rer de la domination du sphinx il devient alors roi en Ă©pousant la reine ignorant que la reine est sa mĂšre biologique de leur union naitra Antigone
 Une fois qu’il apprend la vĂ©ritĂ©, il se crĂšve les yeux et erre en mendiant. La libertĂ© un arrachement Ă  la fatalitĂ©, un arrachement face au loi de la nature, un arrachement au dĂ©terminisme
 La libertĂ© le pouvoir de choisir EpictĂšte Tu es maĂźtre de ma carcasse ; prends-lĂ , tu n’as aucun pouvoir sur moi » Descartes La libertĂ© de notre volontĂ© se connait sans preuve, par la seule expĂ©rience que nous en avons » Paul ValĂ©ry libertĂ©, c’est un de ces mots dĂ©testables qui ont plus de valeur que de sens » Rousseau La libertĂ© consiste moins Ă  faire sa volontĂ© qu’à n’ĂȘtre soumis Ă  celle d’autrui ; elle consiste encore Ă  ne pas soumettre la volontĂ© d’autrui Ă  la nĂŽtre ». La notion de libertĂ© peut ĂȘtre comprise comme synonyme d’une absence totale de contraintes, d’entraves quant aux dĂ©sirs de chacun et leur rĂ©alisation. La libertĂ© serait alors synonyme de licence ». Or, dire oui Ă  tout ce que l’on dĂ©sire peut-ĂȘtre Ă©galement la manifestation d’un manque de libertĂ©, d’une aliĂ©nation, ĂȘtre esclave de ses passions. La libertĂ© suppose des contraintes, des limites, des interdits car la libertĂ© est aussi celle des autres. Mais la libertĂ© suppose des limites, quelles sont-elles ? Elle implique un jeu difficile entre le singulier et l’individuel. La libertĂ© pour tous ne prĂ©ssuppose-t-elle pas une limite pour la libertĂ© de chacun ? La libertĂ© est-elle une illusion ? Le dĂ©terminisme la libertĂ© n’est-elle qu’une illusion ? La volontĂ© libre n’est qu’une illusion. Texte de Spinoza, l’éthique » AppĂ©tits » tension vers quelque chose. Les hommes se croient libres parce qu’ils ignorent les causes qui les dĂ©terminent. Ils se croient libres lorsque leur inclination pour une chose reste lĂ©gĂšre. Cette lĂ©gĂšretĂ© laisse croire qu’on peut choisir librement de suivre ou de ne pas suivre nos impulsions en les contrecarrant, le cas Ă©chĂ©ant, par une autre impulsion. Cependant, Ă  observer nos choix, force est de constater que nous faisons parfois l’épreuve du remords, du regret
Nous comprenons alors que parfois, tout en sachant le meilleur, nous faisons le choix du pire. Donc, la libertĂ© est une illusion car si le sujet est conscient quant Ă  ses actions il reste cependant ignorant quant aux raisons qui le poussent Ă  agir ainsi je ne connais que l’efft de l’appĂ©tit mais j’ignore l’origine de cet appĂ©tit. Ce sont des affections du corps. L’homme possĂšde la conscience de soi il est conscient de dĂ©sirer et pense qu’il dĂ©sire librement. Il pense que la volontĂ© est libre et qu’elle a un pouvoir sur le corps. Or, cette croyance est une erreur. Chez Spinoza, la libertĂ© ne va pas de soi, elle n’est pas pour autant impossible Ă  acquĂ©rir. Pour accĂ©der Ă  la libertĂ©, l’homme doit se dĂ©terminer lui-mĂȘme Ă  agir et penser. Il doit, pour cela, appliquer Ă  sa raison, dĂ©cider ce qui est bon et utile. Quand sa raison dĂ©termine son agir, alors soumission aux passions se rĂ©duit, s’amoindrit. Si la libertĂ© ne va pas de soi, il n’en demeure pas moins que le dĂ©terminisme n’est pas pour autant une fatalitĂ© biologique dont on ne pourrait pas sortir. Si elle n’est pas originelle, c’est que la libertĂ© est quelque chose Ă  acquĂ©rir, un Ă©tat Ă  rĂ©aliser. La libertĂ© quelque chose qui doit ĂȘtre conquis par l’esprit Kant la critique de la raison pure Tout ce qui est produit dans le monde a deux origines La nature comme origine La libertĂ© comme origine La nature les lois de la nature l dĂ©terminisme la relation causale relation de la cause Ă  effet les mĂȘmes causes produisent les mĂȘmes effets. L’animal est dĂ©terminĂ© par sa nature, il ne peut agir autrement que comme sa nature le lui impose. La libertĂ© crĂ©er quelque chose par soi et pour soi ĂȘtre Ă  l’origine et Ă  la consĂ©quence de ce qui est produit donc ne pas ĂȘtre soumis Ă  autre chose que soi-mĂȘme. Au XVIII Ăšme siĂšcle, l’athĂ©isme apparait et se dĂ©veloppe, mais si l’idĂ©e d’un Dieu crĂ©ateur disparait, l’homme reste lu Ă  partir d’un concept comme peut l’ĂȘtre le coupe-papier. On le dĂ©finit par son essence. La libertĂ© une idĂ©e produite par la raison mais Ă  laquelle aucun objet n’existe dans l’expĂ©rience. La libertĂ© elle est pratique, elle est une action dans le monde. Elle ne peutpas ĂȘtre prouvĂ©e, elle ne peut ĂȘtre qu’éprouvĂ©e. Elle implique les notions de responsabilitĂ© morale, d’éthique pour que la vie en collectivitĂ© soit possible. Avec la pensĂ©e de Sartre et l’existentialisme, on retire l’idĂ©e de Dieu et celle du concept pour dĂ©finir l’homme. DĂšs lors, il y a 1 l’existence, 2 l’essence l’homme n’est pas originellement dĂ©terminĂ©, il n’y a pas de fatalitĂ©. Il existe et exister signifie qu’il est le propre crĂ©ateur de son existence l’homme est et devient ce qu’il fait de lui, c’est-Ă -dire qu’il devient les actes qu’il accomplis et qu’il a choisis librement puisqu’il n’est dĂ©terminĂ© par aucune nature. Il est absolument libre. Mais cette libertĂ© implique le phĂ©nomĂšne suivant puisqu’il est libre, ses choix le sont aussi, il est donc responsable de ce qu’il est face Ă  lui-mĂȘme et face Ă  autrui. L’existentialisme fait que l’homme est crĂ©ateur de sa propre existence. Mais cette libertĂ© a un prix la responsabilitĂ© si l’homme est libre, il est responsable de ses actes, de ses choix. Ceci impose donc la question de l’éthique, du devoir, de la limite Ă  ne pas franchir. LibertĂ© et Ă©thique vont donc ensemble ĂȘtre libre c’est ĂȘtre absolument responsable de ce que l’on est de de e que l’on fait. La libertĂ© individuelle et la libertĂ© collective. La libertĂ© un postulat pratique qui permet de mettre en place l’idĂ©e morale. La libertĂ© la capacitĂ© Ă  s’autodĂ©terminer. Texte de Kant la critique de la raison pratique » autonomie » ce qui ne dĂ©pend que de soi, par soi. Ce qui n’est soumis Ă  rien d’autre qu’à soi-mĂȘme. L’opposĂ© d’autonomie hĂ©tĂ©ronomie. La Raison pure, la volontĂ© qui dĂ©termine la loi morale est certes une maxime qui s’impose au sujet mais qui transcende la simple individualitĂ© du moi car valant pour tous les sujets donc la loi est universelle. HĂ©tĂ©ronomie » ce qui est imposĂ© par une volontĂ© extĂ©rieure, une contrainte extĂ©rieure. Le dĂ©sir est changeant, il appartient au contingent, il est de l’ordre de la volition et non de la volontĂ©. La volontĂ© libre celle par laquelle la raison se dĂ©termine elle-mĂȘme. Et la raison est la facultĂ© intellectuelle qui produit l’impĂ©ratif catĂ©gorique qui lui-mĂȘme conduit au devoir et Ă  la morale. Etre libre, c’est agir relativement Ă  une loi que l’on s’est donnĂ© soi-mĂȘme Ă  partir de l’usage de la raison, de façon impĂ©rative et non selon les lois de la nature et de sa petite sensibilitĂ©. La libertĂ© l’autonomie de la volontĂ© et celle-ci est la loi morale. Si cette dĂ©finition de la libertĂ© comme Ă©tant une chose Ă  conquĂ©rir procĂšde d’une capacitĂ© Ă  pouvoir se dĂ©terminer par la loi morale cette libertĂ© implique des limites Ă©thiques et lĂ©gales. La libertĂ© n’est-elle pas politique, civile ? La libertĂ© civile implique la perte d’une part de la libertĂ© naturelle par l’instauration de lois, d’interdits qui viennent limiter l’expression de l’individualitĂ© Ă©goĂŻste », Ă©gotiste » au profit d’une libertĂ© collective, civile. La libertĂ© politique elle implique la notion de lois », de devoir », de contraintes » pour tous pour que chacun puisse vivre avec chacun. Avant d’ĂȘtre une question mĂ©taphysique, la libertĂ© est avant tout une question politique avant d’ĂȘtre individuelle, la libertĂ© est collective. Comment pouvons-nous ĂȘtre libres ensemble ? L’opposition entre la libertĂ© naturelle et la libertĂ© civile le contrat social comme ce qui permet le passage de l’une Ă  l’autre. Texte de Rousseau Du contrat social » La libertĂ© consiste moins Ă  faire sa volontĂ© qu’à n’ĂȘtre pas soumis Ă  celle d’autrui ; elle consiste encore Ă  ne pas soumettre la volontĂ© d’autrui Ă  la nĂŽtre ». Rousseau explique le passage de la libertĂ© naturelle Ă  celle civile. La libertĂ© naturelle celle qui consiste Ă  faire tout ce que l’on dĂ©sire sans lois, sans contraintes
elle est sans limite l’homme ne rĂ©pond qu’à ses instincts. On parle alors d’état de nature. L’état de nature est une hypothĂšse de travail pour penser l’homme en-deçà et antĂ©rieurement Ă  toute vie en sociĂ©tĂ©. Dans cet Ă©tat de nature, seule la force est la limite, seule la puissance fait autoritĂ©. Le dĂ©sir, l’instinct, les appĂ©tits guident et poussent l’homme Ă  agir selon son instinct. Les hommes sont par nature esclaves de leurs passions. Les intĂ©rĂȘts particuliers font qu’ils sont dans une lutte incessante. La seule loi qui rĂšgne la loi du plus fort. Tout n’est que violence et chaos. La libertĂ© civile une libertĂ© ordonnĂ©e, lĂ©gifĂ©rĂ©e par des lois qui font que la libertĂ© naturelle qui n’est que violence est remplacĂ©e par une libertĂ© dans laquelle la paix est possible entre tous parce que limitĂ©e par les lois. Ce sont la justice, la loi, la lĂ©galitĂ© qui dĂ©finissent ce que l’on peut faire et qu’il est interdit d’accomplir dans la sociĂ©tĂ© civile. L’homme n’est alors plus dans l’instinct mais dans la raison l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral prime sur l’intĂ©rĂȘt particulier. Le passage de 1 Ă  2 une perte car les hommes ne peuvent plus faire tout ce qu’ils dĂ©sirent mais aussi un gain car ils ont dĂ©veloppĂ© leurs facultĂ©s intellectuelles et principalement la raison et de la loi sur le plan moral et sur le plan lĂ©gal. Ce passage entre la libertĂ© naturelle et celle civile se fait par un contrat, c’est-Ă -dire l’acceptation par tous les hommes de se dĂ©faire d’une part de leur libertĂ© naturelle illimitĂ©e et violente au profit de la libertĂ© civile limitĂ©e mais pacifiĂ©e. Seulement, la citoyennetĂ© de va pas de soi. Dans la GrĂšce antique, Ă©taient exclus de la citoyennetĂ© les femmes, les non grecs, les enfants, les esclaves. Par dĂ©finition, l’esclave est celui qui est au service d’un maĂźtre. Sa libertĂ© est niĂ©e, il n’est qu’un instrument. On peut donc se demander si, malgrĂ© tout, le fait de ne pouvoir jouir de la libertĂ© civile prive de toute forme de libertĂ©. N’existe-t-il pas une libertĂ© mĂ©taphysique, une libertĂ© intellectuelle qui permettrait au sujet d’ĂȘtre au-delĂ  des fers, par-delĂ  l’enchainement physique, donc une libertĂ© qui procĂ©derait de la pensĂ©e. Aristote Politique » L’esclave l’esclave lui-mĂȘme est une sorte de propriĂ©tĂ© animĂ©e et tout homme au service d’autrui est donc un instrument qui tient lieu d’instrument ». Par dĂ©finition, l’esclave est celui dont la volontĂ© est aliĂ©nĂ©e Ă  la volontĂ© d’un autre. Il est une chose, il n’est pas considĂ©rĂ© comme un sujet, comme celui capable de s’autodĂ©terminer. Il n’est qu’un instrument dont la volontĂ© n’a pas Ă  se manifester. Cependant, Aristote affirme Ă©galement la chose suivante si la nature a produit des esclaves parce que leur cops est robuste, elle a produit des hommes physiquement plus faibles mais intellectuellement aptes Ă  rĂ©aliser leur esprit d’hommes libres, il n’en demeure pas moins que pourtant le contraire arrive frĂ©quemment aussi ; des esclaves ont des corps d’hommes libres, et des hommes libres des Ăąmes d’esclave ». La libertĂ© ne pourrait-elle donc pas ĂȘtre mĂ©taphysique ? Pour rĂ©pondre Ă  cela, il suffit de penser Ă  EpictĂšte ancien esclave malmenĂ© par son maĂźtre. Selon EpictĂšte, la libertĂ© est celle de la pensĂ©e. Et face Ă  elle le tyran est sans pouvoir. Mais la libertĂ© mĂ©taphysique peut-elle se passer de toute expression ou s’atrophie-t-elle si elle ne peut se dire ? Une libertĂ© peut-elle persister si elle reste dans le silence ? Arendt la crise dans la culture » Arendt explique quela libertĂ© mĂ©taphysique n’est pas premiĂšre mais seconde. Avant tout, la libertĂ© est politique, exemple dans la GrĂšce antique, la libertĂ© Ă©tait politique, elle se dĂ©finissait par la citoyennetĂ©. Sans libertĂ© politique, aucune libertĂ© ne peut se manifester, elle ne peut ĂȘtre mondaine, c’est-Ă -dire s’affirmer dans le monde, devenir objective, s’objectivitĂ©. L’objectivation de la libertĂ© apparait donc nĂ©cessaire car qu’est-ce qu’une libertĂ© qui n’a pas de place pour se dire, pas de place pour se rĂ©aliser ? La libertĂ© pour se dĂ©velopper n’a-t-elle pas besoin de se confronter Ă  celle des autres ? Au contact des autres, les idĂ©es s’affrontent, se dĂ©veloppent
 Une libertĂ© contrainte Ă  rester muette, une libertĂ© qui ne peut agir ne finit-elle pas par mourir ? La libertĂ© dans l’agir implique effectivement le sens mĂȘme de la libertĂ© la responsabilitĂ© de e que l’on fait face Ă  la libertĂ© d’autrui, la libertĂ© qu’est l’autre. Conclusion Que la libertĂ© soit physique ou mĂ©taphysique, elle apparait comme relevant davantage de l’idĂ©al que de l’idĂ©e dĂ©finie. Elle demeure un concept indĂ©terminĂ© mais qu’il est nĂ©cessaire de prĂ©supposer pour parvenir Ă  maintenir l’idĂ©e de responsabilitĂ©. Sans le concept de libertĂ© plus Ă  rĂ©pondre de soi et le dĂ©terminisme et la fatalitĂ© peuvent devenir des excuses Ă  ce que l’on es Rolland La fatalitĂ©, c’est l’excuse des Ăąmes sans volontĂ© ». Etrange chose que la libertĂ© comme si son indĂ©termination mĂȘme en faisait le caractĂšre prĂ©cieux, plus qu’un mot, la libertĂ© est devenue une valeur en soi Paul ValĂ©ry libertĂ©, c’est un de ces mots dĂ©testables qui ont plus de valeur que de sens ». Nous sommes condamnĂ©s Ă  ĂȘtre libres » La libertĂ© n’est pas un choix, elle est un Ă©tat de fait, une nĂ©cessitĂ© on ne peut pas ne pas ĂȘtre libre sinon toute idĂ©e de responsabilitĂ© disparait
 Citations supplĂ©mentaires sur la libertĂ© – Je vous ai dit que la libertĂ© de l'homme consiste dans son pouvoir d'agir, non pas dans le pouvoir chimĂ©rique de vouloir vouloir Voltaire – La libertĂ© consiste Ă  se dĂ©terminer soi-mĂȘme Leibniz – Seul l'ĂȘtre rationnel, considĂ©rĂ© comme tel, est absolument autonome, fondement absolu de soi-mĂȘme Fichte – Les hommes se trompent en ce qu'ils se croient libres, et cette opinion consiste en cela seuls qu'il ont conscience de leurs actions et ignorants des causes par oĂč ils sont dĂ©terminĂ©s; ce qui constitue donc leur idĂ©e de la libertĂ©, c'est qu'ils ne connaissent aucune cause de leurs actions Spinoza – La libertĂ© coĂŻncide en son fond avec le nĂ©ant qui est au coeur de l'homme Sartre dans l'Etre et le NĂ©ant 01/06/2016 3 01 /06 /juin /2016 2342 Pourquoi un homme Musulman peut Ă©pouser une chrĂ©tienne ou une juive selon les lois islamiques. Cet article fait suite Ă  l’article ci-dessous que j’ai Ă©crit prĂ©cĂ©demment sur comment se convertir Ă  l’islam. CONVERSION A L'ISLAM Ci dessous, vous trouverez aussi pourquoi une femme chrĂ©tienne peut Ă©pouser un Musulman. Un homme musulman peut se marier Ă  une chretienne Le Coran permet-il Ă  un musulman dĂ©pouser une non-musulmane? Ce que dit le Coran quant au mariage des hommes. Vous pouvez lire dans le coran sourate 5 verset 5 qu'il permet Ă  un homme musulman d'epouser une non musulmane. ​ Un homme Musulman ne peut pas se marier avec une non croyante, il faut qu'elle soit au minimum issue des gens du livre chrĂ©tienne ou juive la sourate Al Maidah el medea ou Al Ma’idah connu aussi en français sous le nom de "sourate de la table" faisant rĂ©fĂ©rence au cĂ©lĂšbre repas de jĂ©sus avec ses apĂŽtres expose les raisons pour lesquels un homme musulman pourra faire un mariage avec une non musulmane du moment qu'elle soit chretienne ou juive. Coran Extrait de la sourate de la table concernant les mariages mixtes. CE QUE DIT LA SOURATE DE LA TABLE AL MAIDAH "Vous sont permises, aujourd'hui, les bonnes nourritures. Vous est permise la nourriture des gens du Livre, et votre propre nourriture leur est permise. Vous sont permises les femmes vertueuses d'entre les croyantes, et les femmes vertueuses d'entre les gens qui ont reçu le Livre avant vous, si vous leur donnez leur Mahr, dot avec contrat de mariage, non en dĂ©bauchĂ©s ni en preneurs d'amantes. Et quiconque abjure la foi, alors vaine devient son action, et il sera dans l'au-delĂ , du nombre des perdants." Version en arabe de la sourate de Al Ma'ida Ű§Ù„Ù’ÙŠÙŽÙˆÙ’Ù…ÙŽ ŰŁÙŰ­ÙÙ„Ù‘ÙŽ لَكُمُ Ű§Ù„Ű·Ù‘ÙŽÙŠÙ‘ÙŰšÙŽŰ§ŰȘُ ÙˆÙŽŰ·ÙŽŰčÙŽŰ§Ù…Ù Ű§Ù„Ù‘ÙŽŰ°ÙÙŠÙ†ÙŽ ŰŁÙÙˆŰȘÙÙˆŰ§Ù’ Ű§Ù„Ù’ÙƒÙŰȘÙŽŰ§ŰšÙŽ Ű­ÙÙ„Ù‘ÙŒ لَّكُمْ ÙˆÙŽŰ·ÙŽŰčÙŽŰ§Ù…ÙÙƒÙÙ…Ù’ Ű­ÙÙ„Ù‘Ù لَّهُمْ ÙˆÙŽŰ§Ù„Ù’Ù…ÙŰ­Ù’Ű”ÙŽÙ†ÙŽŰ§ŰȘُ مِنَ Ű§Ù„Ù’Ù…ÙŰ€Ù’Ù…ÙÙ†ÙŽŰ§ŰȘِ ÙˆÙŽŰ§Ù„Ù’Ù…ÙŰ­Ù’Ű”ÙŽÙ†ÙŽŰ§ŰȘُ مِنَ Ű§Ù„Ù‘ÙŽŰ°ÙÙŠÙ†ÙŽ ŰŁÙÙˆŰȘÙÙˆŰ§Ù’ Ű§Ù„Ù’ÙƒÙŰȘÙŽŰ§ŰšÙŽ مِن Ù‚ÙŽŰšÙ’Ù„ÙÙƒÙÙ…Ù’ Ű„ÙŰ°ÙŽŰ§ ŰąŰȘَيْŰȘُمُوهُنَّ ŰŁÙŰŹÙÙˆŰ±ÙŽÙ‡ÙÙ†Ù‘ÙŽ Ù…ÙŰ­Ù’Ű”ÙÙ†ÙÙŠÙ†ÙŽ ŰșÙŽÙŠÙ’Ű±ÙŽ Ù…ÙŰłÙŽŰ§ÙÙŰ­ÙÙŠÙ†ÙŽ ÙˆÙŽÙ„Ű§ÙŽ مُŰȘÙ‘ÙŽŰźÙŰ°ÙÙŠ ŰŁÙŽŰźÙ’ŰŻÙŽŰ§Ù†Ù وَمَن ÙŠÙŽÙƒÙ’ÙÙŰ±Ù’ ŰšÙŰ§Ù„Ű„ÙÙŠÙ…ÙŽŰ§Ù†Ù ÙÙŽÙ‚ÙŽŰŻÙ’ Ű­ÙŽŰšÙŰ·ÙŽ Űčَمَلُهُ وَهُوَ فِي Ű§Ù„ŰąŰźÙŰ±ÙŽŰ©Ù مِنَ Ű§Ù„Ù’ŰźÙŽŰ§ŰłÙŰ±ÙÙŠÙ†ÙŽ La sourate Al maidah sourate de la table autorise ainsi clairement le mariage d’un homme musulman avec une chrĂ©tienne ou une juive. Certaines conditions sont cependant requises notamment de vĂ©rifier la rĂ©alitĂ© que cette femme soit vraiment chrĂ©tienne ou juive, qu’elle soit chaste et que le paiement de la dot Mahr soit effectif au moment du mariage. Le coran reconnaissant les femmes chrĂ©tiennes et juives comme Ă©tant des femmes dont la religion fait partie des religions "du livre" le saint coran, il autorise donc une femme non musulmane de se marier Ă  un musulman sans passer par une conversion Ă  l'islam. Par cette sourate, vous voici ainsi expliquĂ© les raisons qui font qu’un homme musulman peut Ă©pouser une femme de religion chrĂ©tienne ou juive sans que cela ne soit haram c'est-Ă -dire contraire au principes fondamentaux de l’islam. Cette libertĂ© n’est par contre pas accordĂ©e Ă  une femme musulmane qui elle, doit absolument Ă©pouser un homme musulman. J’aborderai l’explication de cette obligation faites au femmes musulmanes dans un prochain article qui se rĂ©fĂšre lui aussi Ă  un verset du coran trĂšs prĂ©cis. J’espĂšre avoir Ă©tĂ© clair dans mes explications car il m’a semblĂ© utile de publier un article traitant du sujet car beaucoup de personnes savent qu’un homme musulman peut Ă©pouser une femme juive ou chrĂ©tienne mais ne savent pas forçément les raisons religieuses le permettant. De mĂȘme, beaucoup de musulmans pensent que ce n’est pas possible d'Ă©pouser une femme chrĂ©tienne ou juive pour un homme musulman. J’espĂšre que cet article faisant rĂ©fĂ©rence Ă  un verset du coran leur permettra de trouver, lire et comprendre les raisons de cette permission coranique. A lire aussi MODÈLE DE DÉCLARATION DE RELIGION POUR MARIAGE AU MAROC. ECOUTER ET LIRE LE CORAN. LES 99 NOMS D'ALLAH. Voir MĂ©dine en direct 24h/24 Explication des raisons pour lesquelles un homme musulman peut Ă©pouser une femme de religion juive ou chrĂ©tienne. Sourate du coran autorisant un homme Musulman Ă  Ă©pouser une chrĂ©tienne ou une juive. Le Coran permet-il Ă  un musulman dĂ©pouser une non-musulmane. Dans le cadre d'un mariage mixte Franco Marocain par exemple, une femme chrĂ©tienne pourra se marier Ă  un homme musulman sans aucun problĂšme, une simple dĂ©lclaration de religion suffira. RĂ©sumĂ©s Le but de cette contribution est de diriger l’attention sur les implications philosophiques de la priĂšre. Si la priĂšre n’est pas dĂ©pourvue de sens c’est qu’elle suppose, d’un cĂŽtĂ©, l’idĂ©e de la personnalitĂ© de Dieu et, de l’autre, son immuabilitĂ©. En s’appuyant sur MaĂźtre Eckhart, on peut dĂ©fendre l’idĂ©e que mĂȘme la supplication n’est pas incompatible avec le concept du Dieu immuable. Bien entendu, ce concept, qui n’est pas Ă  confondre avec une idĂ©e statique, signifie tout au contraire une trĂšs haute dynamique de la part de Dieu. La thĂ©orie des symboles de Paul Tillich permet encore une autre conclusion si c’est sur Dieu que se fonde l’ĂȘtre personnel de l’homme, alors Dieu n’est pas moins qu’un ĂȘtre personnel. Cela signifie en derniĂšre analyse que ĂȘtre » et personne » ne sont aucunement des concepts incompatibles. Ainsi, en approfondissant la problĂ©matique de la priĂšre, on constate dans quelle mesure le Dieu de la philosophie et le Dieu de la religion sont compatibles. This article aims to examine the philosophical implications of prayer. If prayer is not meaningless, it is because it supposes, on the one hand, the notion of God’s personality, and on the other, his immutability. Based on Meister Eckhart, one can defend the idea that even supplication is not incompatible with the concept of an immutable God. Such a concept, which must not be mistaken with a static idea, points on the contrary to a very high sense of divine dynamics. Paul Tillich’s theory of symbols allows still another conclusion if man’s personal being is indeed founded on God, then God is no less than a personal being. This ultimately means that “being” and “person” are not incompatible concepts. It is thus through a further examination of the question of prayer that we come to establish the degree to which the God of philosophy and the God of religion are de page EntrĂ©es d'index Haut de page Notes 1 Le texte prĂ©sentĂ© est une traduction lĂ©gĂšrement modifiĂ©e de mon article suivant W. SCHÜßLER, Das Gebet. Versuch einer philosophisch-theologischen Grundlegung », dans W. SCHÜßLER/A. J. REIMER Ă©d., Das Gebet als Grundakt des Glaubens = Tillich-Studien, section Beihefte, vol. 2, MĂŒnster 2004, p. 11-28. 2 H. SCHALLER, Das Bittgebet. Eine theologische Skizze, Einsiedeln 1979, p. 12. 3 Ibid., p. 15. 4 Cf. P. TILLICH, Gesammelte Werke, Ă©d. R. Albrecht, vol. V, Stuttgart 1964, p. 111. 5 Cf. B. CASPER, Das Ereignis des Betens. Grundlinien einer Hermeneutik des religiösen Geschehens, Freiburg/Br. 1998. 6 A. DE QUERVAIN, Das Gebet. Ein Kapitel der christlichen Lehre, ZĂŒrich 1948, p. 14. 7 R. SCHAEFFLER, Kleine Sprachlehre des Gebets, Einsiedeln/Trier 1988, p. 103 s. 8 G. EBELING, Das Gebet », dans Zeitschrift fĂŒr Theologie und Kirche, 70 1973 p. 206-225, ici p. 208. – Voir par contre R. SCHNACKENBURG, Das Evangelium nach Markus, DĂŒsseldorf 1971, p. 144, qui est d’avis que trop de rĂ©flexion » fera perdre la force Ă  la priĂšre de supplication. Également F. HEILER, Das Gebet. Eine religionsgeschichtliche und religionspsychologische Untersuchung, MĂŒnchen 1918, p. 192 et 196. 9 J. G. WALCH, Philosophisches Lexicon, Leipzig 4e Ă©d. 1775 rĂ©impression Hildesheim 1968, vol. 1, p. 1470-1476. 10 W. T. KRUG, Allgemeines Handwörterbuch der Philosophischen Wissenschaften, Leipzig 2e Ă©d. 1832-1834 rĂ©impression Stuttgart 1969, vol. 2, p. 126 sq. 11 L’article Preghiera » de A. MARCHETTI constitue une exception dans Enci- clopedia filosofica, Florenz 2e Ă©d. 1968/69, vol. V, p. 241 sq. 12 E. KANT, Werke in zehn BĂ€nden, Ă©d. W. Weischedel, vol. VII, Darmstadt 1975, p. 870. 13 W. WEISCHEDEL, Vom Sinn des Gebets », dans IDEM, Wirklichkeit und Wirklichkeiten. AufsĂ€tze und VortrĂ€ge, Berlin 1960, p. 152-157, ici p. 152 ; cf. V. BRÜMMER, Was tun wir, wenn wir beten ? Eine philosophische Untersuchung, Marburg 1985, p. 17-19 ; G. HAEFFNER, Die Philosophie vor dem PhĂ€nomen des Gebets », dans Theologie und Philosophie, 57 1982 p. 526-549, surtout p. 528- 531 ; LUIBL, Beten begreifen Über die seltsame Lust der Philosophie am Gebet », dans E. Salmann/J. Hake Ă©d., Die Vernunft ins Gebet nehmen. Philosophisch-theologische Betrachtungen, Stuttgart 2000, p. 31-59, ici p. 45-48 ; E. SALMANN, Philosophen vor dem PhĂ€nomen der Liturgie », dans Ibid., p. 75-101, ici p. 75-86. 14 KANT, Werke, vol. VII, p. 871 sq. cf. note 11 ; Ă  ce propos SCHALLER, Das Bittgebet, p. 72-103 ; H. B. ASSEBURG, Das Gebet in der neueren anthropologisch orientierten Theologie, thĂšse de doctorat Hamburg 1971, p. 20-26. 15 Cf. SCHALLER, Das Bittgebet und der Lauf der Welt », dans G. Greshake/G. Lohfink Ă©d., Bittgebet – Testfall des Glaubens, Mainz 1978, p. 54- 70, ici p. 58. 16 Cf. HEILER, Das Gebet, p. 182-197. 17 Ibid., p. 196. 18 W. BEIERWALTES, Proklos. GrundzĂŒge seiner Metaphysik, Frankfurt/Main 1979, p. 327. 19 Ibid., p. 328 ; cf. Ă  ce propos en gĂ©nĂ©ral p. 313-329 et p. 391-394 ; ici se trouvent-elles Ă©galement des notes bibliographiques supplĂ©mentaires sur la priĂšre philo- sophique » cf. p. 392 note 9. 20 Ibid., p. 329. 21 Cf. HEILER, Das Gebet, p. 1-3. 22 K. HEIM, Das Gebet », dans IDEM, Leben aus dem Glauben. BeitrĂ€ge zur Frage nach dem Sinn des Lebens, Berlin 1932, p. 99-126, ici p. 109 ; cf. p. 126. – HAEFFNER, Die Philosophie
 », p. 539, parle de la priĂšre comme acte humain fondamental » en se rĂ©fĂ©rant Ă  F. ULRICH, Gebet als geschöpflicher Grundakt, Einsiedeln 1973, et Ă  K. RIESENHUBER, Gebet als menschlicher Grundakt », dans G. Stachel Ă©d., Munen muso. UngegenstĂ€ndliche Meditation publication en l’honneur de H. M. Enomiya-Lassalle, Mainz 1978, p. 317-339. 23 C. H. RATSCHOW, article Gebet. I. Religionsgeschichtlich », dans Theologi- sche RealenzyklopĂ€die, vol. XII, Berlin/New York 1984, p. 31. Cf. K. H. MISKOTTE, Der Weg des Gebets, MĂŒnchen 1968, p. 33 et 35. Cf. Ă©galement BARTH, Wohin – woher mein Ruf ? Zur Theologie des Bittgebets, MĂŒnchen 1981, p. 15. 24 Cf. O. DIBELIUS, Das Vaterunser. Umrisse zu einer Geschichte des Gebets in der alten und mittleren Kirche, Gießen 1903, p. 4 sq. ; H. SCHALLER, Das Bittgebet, p. 17. 25 W. KASPER, EinfĂŒhrung in den Glauben, Mainz 1972, p. 79. 26 Cf. H. SCHALLER, Das Bittgebet – ein Testfall des Glaubens », dans Geist und Leben, 49 1976 p. 191-202 ; cf. J. BOMMER, Haben das Bittgebet und die FĂŒrbitte noch einen Sinn », dans Concilium, 8 1972 p. 678 ; repris par G. GRESHAKE/G. LOHFINK Ă©d., Bittgebet ; Ă  ce propos SCHAEFFLER, Kleine Sprach- lehre, p. 95 ; cf. Ă©galement O. H. PESCH, Das Gebet, Augsburg 1972, p. 44. 27 Cf. F. MILDENBERGER, Das Gebet als Übung und Probe des Glaubens, Stutt- gart 1968. 28 Cf. D. E. SALIERS, Prayer and the doctrine of God in contemporary theology », dans Interpretation Richmond, 34 1980 p. 265-278, ici p. 278 A neglected criterion for the adequacy of our doctrine of God in contemporary theology is precisely its “prayability”. The doctrine of God must be responsible to the question “Is this a God to whom we can pray in the full range of biblical prayer ?” ». – R. SCHÄFER, Gott und Gebet. Die gemeinsame Krise zweier LehrstĂŒcke » , dans Zeitschrift fĂŒr Theologie und Kirche, 65 1968 p. 117-128, surtout p. 120, fait remarquer expressĂ©ment le parallĂ©lisme entre la priĂšre et la doctrine de Dieu mĂȘme s’il le voit sous l’aspect nĂ©gatif de la crise. 29 Cf. L. HONNEFELDER et W. SCHÜßLER Ă©d., Transzendenz. Zu einem Grundwort der klassischen Metaphysik, Paderborn 1993. 30 Ainsi G. MÜLLER, article Gebet. VIII. Dogmatische Probleme gegenwĂ€rtiger Gebetstheologie », dans Theologische RealenzyklopĂ€die, vol. XII, Berlin/New York 1984, p. 84-94, ici p. 88. 31 Cf. METZ, Voraussetzungen des Betens », dans Herder Korrespondenz, 32 1978 p. 125-133, ici p. 130. 32 Contre G. MÜLLER, Gebet », p. 89. 33 L. OEING-HANHOFF, Die Krise des Gottesbegriffs ». Wolfhart Pannenberg zum 50. Geburtstag, dans Theologische Quartalschrift, 159 1979 p. 285-303, ici p. 286. 34 Cf. R. M. COOPER, God as poet and man as praying », dans The Persona- list, 49 1968 p. 474-488 ; W. N. PITTENGER, God’s way with men. A study of the relationship between God and man in providence, miracle and prayer, London 1969, p. 145-166, surtout p. 154 sq. ; L. Ford, Our prayers as God`s passions, dans H. J. CARGAS/B. LEE Ă©d., Religious experience and Process Theology, New York 1976, p. 429 ; Ă  ce propos Ă©galement J. F. X. KNASAS, Aquinas Prayer to an immu- table God », dans The New Scholasticism, 57 1983 p. 196-221, qui, dans ce contexte, examine l’objection formulĂ©e par Lewis Ford. 35 Je ne peux pas, dans ce contexte, aborder le problĂšme plus gĂ©nĂ©ral qui fait que, de nos jours, on parle pas seulement de source protestante Karl Barth, Paul Althaus, Wolfhart Pannenberg, JĂŒrgen Moltmann, Eberhard JĂŒngel, mais aussi de source catholique Karl Rahner, Magnus Löhrer, Hans KĂŒng, Walter Kasper, Eduard Schillebeeckx, Piet Schoonenberg, Heribert MĂŒhlen, d’un Dieu muable et historique, ce qui, soi-disant, contredit le principe philosophique de l’immuabilitĂ© de Dieu. H. PFEIL, Die Frage nach der VerĂ€nderlichkeit und Geschichtlichkeit Gottes », dans MĂŒnchener Theologische Zeitschrift, 31 1980 p. 1-23, ici p. 5-10, cite les passages correspondant Ă  ce propos. Cf. Ă©galement W. MAAS, UnverĂ€nderlichkeit Gottes. Zum VerhĂ€ltnis von griechisch-philosophischer und christlicher Gotteslehre, MĂŒnchen 1974, surtout p. 16-19 et p. 187-189. 36 BARTH, Wohin – woher mein Ruf? p. 87. 37 BRÜMMER, Was tun wir? p. 35 38 Ibid 39 Ibid., p. 40. 40 . Ibid. – Les rĂ©fexions de BrĂŒmmer sur cette question-lĂ  ressemblent beaucoup Ă  celles de A. N. Whitehead. Mais – ce qui est bizarre – dans son Ă©crit, BrĂŒmmer ne fait aucune rĂ©fĂ©rence Ă  Whitehead. Cf. Ă©galement Ch. HARTSHORNE, Das metaphysische System Whiteheads », dans Zeitschrift fĂŒr philosophische Forschung, 3 1948 p. 566-575, surtout p. 572-574. 41 G. LOHFINK, Das Bittgebet und die Bibel », dans Theologische Quartalschrift, 157 1977 p. 23-26, ici p. 24, remarque Ă  juste titre que le Notre PĂšre » lui-mĂȘme est partiellement une priĂšre de supplication. 42 Un rĂ©sumĂ© des passages les plus importants concernant le concept de la priĂšre selon MaĂźtre Eckhart se trouve dans Meister Eckhart. Das System seiner religiösen Lehre und Lebensweisheit. Textbuch aus den gedruckten und ungedruckten Quellen mit EinfĂŒhrung von Otto Karrer, MĂŒnchen 1926, p. 179-189. 43 W. BERNET, Gebet, Stuttgart 1970 ; Ă  ce propos SCHALLER, Das Bittgebet, p. 103-122 ; J. SUDBRACK, Beten ist menschlich. Aus der Erfahrung unseres Lebens mit Gott sprechen, Freiburg i. Br. 1973, p. 117-120. 44 Wan daz got ist got, daz hĂąt er von sĂźner unbewegelĂźchen abegescheidenheit, und von der abegescheidenheit hĂąt er sĂźne lĂ»terkeit und sĂźne einvalticheit und sĂźne unwandelbaerkeit. » Die deutschen Werke [ = DW], Ă©d. et trad. J. Quint, vol. V, Stuttgart 1963 [rĂ©impression 1987], p. 412, 4-6 ; trad. ibid., p. 541 s. 45 Allez daz gebet und guotiu werk, diu der mensche in der zĂźt mac gewĂŒrken, daz gotes abegescheidenheit alsĂŽ wĂȘnic dĂą von beweget wirt, als ob niendert gebet noch guotez werk in der zĂźt beschaehe, und enwirt got niemer deste milter noch deste geneigeter gegen dem menschen, dan ob er daz gebet oder diu guoten werk niemer gewĂŒrhte. » DW, vol. V, p. 414, 2-5 ; trad. ibid., p. 542. 46 NĂ» möhtest dĂ» sprechen sĂŽ hoere ich wol, allez gebet und alliu guotiu werk sint verlorn, wan sich got ir niht anenimet, daz in ieman dĂą mite bewegen mĂŒge, und sprichet man doch got wil umbe alliu dinc gebeten werden. » DW, vol. V, p. 414, 9 – 415, 1 ; trad. ibid., p. 542. 47 Hie solt dĂ» mich wol merken und rehte verstĂąn, ob dĂ» maht, daz got in sĂźnem ĂȘrsten ĂȘwigen anblicke – ob wir einen ĂȘrsten anblik dĂą nemen solten –, alliu dinc anesach, als sie beschehen solten, und sach in dem selben anblicke
 daz minste gebet und guote werk, daz ieman solte tuon, und sach ane welhez gebet und andĂąht er erhoeren wolte oder solte ; er sach, daz dĂ» in morgen wilt mit ernste aneruofen und biten, und daz aneruofen und gebet enwil got niht morgen erhoeren, wan er hĂąt ez erhoeret in sĂźner ĂȘwicheit, ĂȘ dĂ» ie mensche wĂŒrde. Enist aber dĂźn gebet niht endelich und Ăąne ernst, sĂŽ enwil dir got niht nĂ» versagen, wan er hĂąt dir in sĂźner ĂȘwicheit versaget. Und alsĂŽ hĂąt got in sĂźnem ĂȘrsten ĂȘwigen anblicke alliu dinc anegesehen, und got wĂŒrket nihtes niht von niuwem, wan ez ist allez ein vorgewĂŒrket dinc. Und alsĂŽ stĂąt got alle zĂźt in sĂźner unbewegelĂźchen abegescheidenheit, und enist doch dar umbe der liute gebet und guotiu werk niht verlorn. » DW, vol. V, p. 415, 1 – 416, 6 ; trad. ibid., p. 542. 48 Cf. SCHALLER, Das Bittgebet, p. 165. 49 Cf. F. UTZ, Bittet, und ihr werdet empfangen, Freiburg 1940, p. 33. 50 Cf. PFEIL, Die Frage, p. 13. 51 SCHALLER, Das Bittgebet, p. 64. 52 THOMAS D’AQUIN, Summa theologiae I 9, 1 en relation avec II/II 83. 53 SCHALLER, Das Bittgebet, p. 58. 54 Cf. dĂ©jĂ  OrigĂšne ; Ă  ce propos W. GESSEL, Die Theologie des Gebetes nach De Oratione von Origenes, Paderborn 1975, surtout p. 160-171. Cf. concernant Thomas L. J. ELDERS, Die Metaphysik des Thomas von Aquin in historischer Pers- pektive, IIe partie, Salzburg 1987, p. 264 sq. 55 Cf. THOMAS D’AQUIN, Summa contra Gentiles, III 96. 56 Cf. Ă  ce propos W. SCHÜßLER, Leibniz’ Auffassung des menschlichen Verstandes intellectus, Berlin 1992, p. 126-129. 57 . W. MAAS, UnverĂ€nderlichkeit Gottes, p. 75 sq. 58 Je ne suis pas de l’avis de O. LANGER, Mystische Erfahrung und spirituelle Theologie. Zu Meister Eckharts Auseinandersetzung mit der Frauenfrömmigkeit seiner Zeit, MĂŒnchen/ZĂŒrich 1987, p. 207, qui croit que Eckhart donne ces conditions ontologiques comme justification de son rejet de la priĂšre de supplication. 59 E. BRUNNER, Dogmatik, vol. III, ZĂŒrich 1960, p. 368 ; cf. A. de QUERVAIN, Das Gebet, p. 55. Cf. SCHALLER, Das Bittgebet, p. 11. 60 BRUNNER, Dogmatik, vol. III, p. 368. – Cf. G. EBELING, Wort und Glaube, vol. III, TĂŒbingen 1975, p. 421. 61 Cf. Ă  ce propos P. HENRY, Das Problem der Persönlichkeit Gottes in der Philosophie Plotins », dans Jahres- und Tagungsbericht der Görres-Gesellschaft 1955, Köln 1956, p. 50. 62 Cf. HEILER, Das Gebet, p. 189-197. 63 .K. JASPERS, Philosophie, vol. III Metaphysik, Berlin 4e Ă©d. 1973, p. 126. 64 Ibid., p. 127. 65 Ibid. 66 . Ibid., p. 166 ; cf. p. 200. 67 Ibid., p. 166. 68 K. JASPERS, Philosophie, vol. II Existenzerhellung, Berlin 4e Ă©d. 1973, p. 315. 69 Ibid., p. 316 ; cf. IDEM, Der philosophische Glaube angesichts der Offenbarung, Darmstadt 3e Ă©d. 1984, p. 220. 70 Cf. C. U. HOMMEL, Chiffer und Dogma. Vom VerhĂ€ltnis der Philosophie zur Religion bei Karl Jaspers, ZĂŒrich 1968, p. 117 sq. 71 K. JASPERS, Schelling. GrĂ¶ĂŸe und VerhĂ€ngnis, MĂŒnchen 1955, p. 184. 72 K. JASPERS, Nachlaß zur Philosophischen Logik, Ă©d. H. Saner/M. HĂ€nggi, MĂŒnchen 1991, p. 19. 73 . K. JASPERS, Der philosophische Glaube angesichts der christlichen Offenbarung », dans Philosophie und christliche Existenz. Festschrift fĂŒr H. Barth zum 70. Geburtstag, Ă©d. G. Huber, Basel 1960, p. 1-92, ici p. 75. 74 . G. LOHFINK, Das Bittgebet, p. 25. 75 . Cf. Ă  ce propos W. SCHÜßLER, Der absolut transzendente Gott. Negative Theologie bei Karl Jaspers ? » dans Jahrbuch der Österreichischen Karl-Jaspers- Gesellschaft, 5 1992 p. 24-47. 76 METZ, Voraussetzungen des Betens », p. 129. 77 H. BREMOND, Das wesentliche Gebet, Regensburg 1959, p. 28. 78 Cf. W. SCHÜßLER, Jenseits von Religion und Nicht-Religion. Der Religionsbegriff im Werk Paul Tillichs, Frankfurt/M. 1988, p. 155-175. 79 . P. TILLICH, Systematische Theologie, vol. I, Stuttgart 2e Ă©d. 1956, p. 283. – BRÜMMER, Was tun wir ?, p. 76, par contre, paraĂźt vouloir situer la personnalitĂ© de Dieu justement au niveau de la personnalitĂ© humaine. 80 . TILLICH, ibid., vol. I, p. 282. Cf. Ă©galement IDEM, Werke, vol. V, p. 182 Der Gott, der eine Person ist, wird transzendiert von dem Gott, der das Person-Sein selbst ist, Grund und Abgrund jedes Personseins. » Cf. Ă  ce propos N. ERNST, Die Tiefe des Seins. Eine Untersuchung zum Ort der analogia entis im Denken Paul Tillichs, St. Ottilien 1988, p. 157-160. 81 P. TILLICH, Gesammelte Werke, Ă©d. R. Albrecht, vol. VIII, Stuttgart 1970, p. 141. 82 Ainsi par exemple THOMAS D’AQUIN, Summa contra Gentiles, I 29. 83 C’est justement ce que BoĂšce exprime dans les formules terminales de son Ɠuvre Consolatio philosophiae Quae cum ita sint, manet intemerata mortalibus arbitrii libertas, nec iniquae leges solutis omni necessitate voluntatibus praemia poenasque proponunt. Manet etiam spectator desuper cunctorum praescius deus, visionisque eius praesens semper aeternitas cum nostrorum actuum futura qualitate concurrit bonis praemia, malis supplicia dispensans. Nec frustra sunt in deo positae spes precesque, quae cum rectae sunt, inefficaces esse non possunt. » V 6 [finis]. 84 Contre le Dieu soi-disant statique est dirigĂ©e – comme chacun sait – la critique de A. N. WHITEHEAD cf. Process and reality, ed. D. R. Griffin/D. W. Sherburne, New York 1978, p. 346. 85 . SCHALLER, Das Bittgebet, p. 58. 86 ARISTOTE, Metaph. XII 7, 1072 b 26-30. 87 PFEIL, Die Frage, p. 12. – Cf. Ă©galement LISKE, Kann Gott reale Beziehungen zu den Geschöpfen haben ? Logisch-theologische Betrachtungen im Anschluß an Thomas von Aquin », dans Theologie und Philosophie, 68 1993 p. 208- 228, ici p. 222 cf. note 29 So assoziiert man mit NichtprozessualitĂ€t Erstarrung und Leblosigkeit, statt zu sehen, daß in ihr gerade die höchste, weil vom ersten Moment an vollendete TĂ€tigkeit bestehen kann ». 88 . Cf. TILLICH, Systematische Theologie, vol. I, p. 280. 89 . PASCAL, Memorial, dans ƒuvres complĂštes, Ă©d. J. Chevalier, Paris 1954, p. 554. 90 M. SCHELER, Gesammelte Werke, Ă©d. Maria Scheler, Bern 1954 sqq., vol. V, p. 130. 91 TILLICH, Werke, vol. V, p. 184. 92 Ibid., vol. V, p. 183. – La philosophie du sujet moderne a du mal avec cette formule-lĂ  parce qu’ici, on ne voit plus que l’ĂȘtre et la personne sont des notions compatibles. Cf. Ă  ce propos J. HIRSCHBERGER, Seinsmetaphysik und Person », dans Das PersonverstĂ€ndnis in der PĂ€dagogik und ihren Nachbarwissenschaften. 1. Teil eines Kongreßberichtes, Ă©d. J. Speck, MĂŒnster 1966, p. 20-32. 93 Cf. TILLICH, Systematische Theologie, vol. I, p. 247 Der Konflikt zwischen Konkretheit und Unbedingtheit des religiösen Anliegens ist aktuell, wo immer Gott erfahren und diese Erfahrung ausgedrĂŒckt wird, vom primitiven Gebet bis zum kompliziertesten theologischen System ». 94 Cf. TILLICH, Werke, vol. V, p. 219 Haben wir nur das Element des Unbedingten, so ist keine Beziehung zu Gott möglich. Bleibt nur die Ich-Du-Beziehung,
 so verlieren wir das Element des Göttlichen, des Unbedingten ». Cf. Ă©galement SUDBRACK, article Gebet », dans Sacramentum Mundi, vol. II, Freiburg 1968, p. 158-174, ici p. 167 de page Pour citer cet article RĂ©fĂ©rence papier Werner SchĂŒĂŸler, Philosophie de la priĂšre », Revue des sciences religieuses, 84/3 2010, 341-357. RĂ©fĂ©rence Ă©lectronique Werner SchĂŒĂŸler, Philosophie de la priĂšre », Revue des sciences religieuses [En ligne], 84/3 2010, mis en ligne le 12 novembre 2015, consultĂ© le 26 aoĂ»t 2022. URL ; DOI de page

l homme peut il se passer de religion